vendredi 25 février 2011

Une magicienne!


Kristina Klarin est une véritable magicienne de la couleur! Se promener dans son univers est un pur ravissement tant ses images accompagnées d'une palette colorée laissent une impression - douce ou gaie, toujours durable - sur nos rétines. Sans doute va-t-elle puiser à la lumière de son Italie ces mélanges réjouissants et audacieux... Et si l'envie vous prend de porter un arc-en-ciel autour du cou, Kristina crée des colliers! 

jeudi 24 février 2011

Boîte aux lettres... et petits trésors


Photo du soir sans flash un peu floue mais qui convient bien à la délicatesse de ces petits badges et de la jeune femme qui les a déposés ce jour dans ma boîte aux lettres. Je suis toute ravie de découvrir enfin en vrai les créations de Siméon Claque : un liseron fragile et du vichy rose et blanc... le temps des siestes au jardin et des robes légères sera bientôt là!

mercredi 23 février 2011

Vole en Idaho!


Je n'ai jamais beaucoup aimé le terme "design": trop froid, trop technique, trop vaste, un peu fourre-tout... Pourtant, à force de tourner les pages des magazines et de parcourir certains endroits, j'ai doucement vaincu mes réticences (ou affreux préjugés). Depuis quelques années, je m'y intéresse de très près, je m'enthousiasme et me passionne même, je voyage dans le passé, le présent et le futur aussi à travers des créateurs animés de ce petit grain de folie qui m'est cher. Tel Vincent Olm, jeune designer donc, Namurois... et autodidacte! Cette démarche là me plaît: elle implique de chercher, expérimenter, se "tromper" peut-être, garder courage, recommencer... Le résultat en est simple... en apparence... il fallait déjà y penser! Des épures sensées et sensibles. Un fauteuil nommé "Idaho" comme une île violette, une invitation à rentrer dans sa bulle ou aire de jeu, inspiré du Petit Prince. Et les patères "Vole!", oiseaux blancs des mers et des murs, pour nous rappeler que nous avons des ailes, qu'il est si bon de les étendre à pleine envergure, de se laisser porter par le vent, les courants d'air... vers le haut du ciel, berceau des étoiles!

lundi 21 février 2011

Migre...


Mes souvenirs "photographiques" remontent à l'enfance. Mon grand-père avait une chambre noire où nous étions les bienvenus à condition d'attendre le bon moment pour y pénétrer, histoire de ne pas altérer le processus qui me semblait alors presque magique. A l'intérieur, la lumière était rouge et ça sentait le révélateur. Mon père a pris le relais et ce Noël, il nous a offert le plus beau des cadeaux: une clé usb contenant notre mémoire familiale en images... Mon petit frère à son tour s'inscrit dans cette sorte de "tradition", ce fil qui relie trois générations. Je me contente d'aimer les photographes et leur travail, un art à part entière. Ce soir, j'ai découvert celui de Vincent Descotils via sa page facebook dont le nom seul me touche déjà: Le dernier éteint la lumière ... Voilà quelqu'un qui à sa façon raconte de véritables histoires. Ma préférée s'appelle "Migre". Elle est pleine de chapeaux et longs manteaux, de ronces, de course effrénée et de visage abandonné au creux d'une main. Le mouvement y est palpable et la tension dramatique... 

samedi 19 février 2011

Sur un nuage...



J'ai un tout petit rêve: je verrais bien l'étagère "Cirrus" d'Ibride (très beau site étrange et fantasque, à l'image de leurs créations) se balancer au ciel de ma chambre! En attendant, il pleuvra bientôt des gouttes rose, noir et vert d'eau quelque part dans la maison... Et puis si j'en trouve la patience, je nous ferai des tapis de nuages moelleux où enfoncer les pieds dès le "saut" du lit! Parce que ces jours-ci, j'ai des envies de nuages partout... des doux, des tendres, des qui s'étirent paresseusement, des où l'on pressent mille formes, des comme "être dans les nuages" ou "sur un nuage"...

mardi 15 février 2011

Prise de vues dite "aux nains"


Mon amie Anne-Sophie a une vie bien remplie: elle enseigne et est la maman de Tom et d'une toute petite Jeanne. Pourtant, les envies et projets fourmillent et j'aime ça chez elle: cette année, elle suit des cours de photographie à l'Académie. Et m'a donc demandé de poser à la maison, en compagnie de mes nains, pour l'un de ses sujets. Comment lui dire non... même si je n'apprécie pas outre mesure ce genre d'exercice (je me suis d'ailleurs cachée sous mon chapeau pendant un bon moment)! Finalement, nous nous sommes fort amusées toutes les deux et si vous avez envie de jouer les curieux, Anso a son propre blog! J'allais oublier de vous dire qu'elle réalise de jolies choses aussi, comme la boule avec sa biche sur lit de plumes, offerte en souvenir de cet après-midi-là! 

lundi 14 février 2011

La chair cherche plus cher que la chair...

Parce que l'amour, c'est une histoire de coeur ailé, très rouge et plein d'étoiles...
... à vif, parfois...
... ou même assombri.
Mais tant qu'il bat à tout rompre...
Une histoire de regard...
... d'yeux grands ouverts... ou clos.
De mains caressantes qui se prennent... se déprennent.
Parce que l'amour aiguise les sens, affûte l'esprit... et tranche aussi.
(Photos: Lyndie Dourthe)
Nous sommes aujourd'hui le 14 février et amoureuse ou pas, je ne me sens pas très en accord avec cette date tendant à "formater" ce qui pour moi échappe définitivement à toutes règles: l'amour. Quand j'ai pensé à ce billet, le travail de Lyndie Dourthe s'imposa de suite pour l'illustrer. J'y suis sensible parce qu'il ne ressemble à nul autre de ma connaissance et nous emmène au-delà des cabinets de curiosités: droit à ces "chambres de merveilles" du XVIè siècle, composées de memorabilia et mirabilia, d'éléments mémorables et merveilleux au sens d'étonnants, extraordinaires, inexplicables, voire miraculeux. Il me semble que la "chambre de merveilles" dessine une image juste de l'amour: mémoire - celle si loin inscrite, enfouie et celle qui affleure - et miracle. 

Et puis, au hasard - mais peut-on toujours parler de "hasard" lorsqu'il fait si bien les choses? - de mes déambulations récentes sur la toile, j'ai relu un poème oublié depuis longtemps. Charles Bukowski en est l'auteur. Un insoumis, personnage de tous les excès s'il en fut, qui chercha exutoire et asile en l'écriture, capable pour ses oeuvres de titres aussi beaux qu'improbables tels Jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussion jusqu'à ce que les doigts saignent un peu ou Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines... Le poème qui m'est tombé sous les yeux s'appelle Seul avec tout le monde, en voici quelques lignes:

la chair recouvre 
les os et la
chair cherche
plus cher que la chair

il n'y a aucun 
salut:
nous sommes tous
soumis
à un destin singulier

personne ne trouve 
son pendant

Tout lecteur est absolument libre de son interprétation, c'est là le petit miracle - encore - qui se joue entre un texte et chacun de nous, se l'appropriant, le débordant peut-être. Je ne vois pas de constat amer et désabusé dans ces lignes mais tremplin vers une lucidité libératrice qui permet de donner plutôt que de prendre, une fois accepté en profondeur que nul n'existe sur cette terre juste pour venir combler la solitude intrinsèque qui est nôtre. Si celui vers qui l'on tend vibre du même état d'âme, commence un échange bienfaisant, de destin singulier à destin singulier. Grâce... ou MIRACLE.   

Et si Bukowski avait été contemporain de Bobin, sans doute aurait-il aimé ses mots: 

"Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit. C'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour. C'est pour rejoindre le sauvage, l'écorché, le limpide."

Je vous souhaite une belle St-Valentin... mais tous les jours :-)! 

dimanche 13 février 2011

Précieux...


J'ai un petit garçon au très grand coeur... qui m'offre des fleurs, tout rayonnant et si fier! Ces fleurs qui me viennent de lui, ces mots doux, je crois bien que ce seront toujours parmi les plus précieux.

samedi 12 février 2011

Etrange et bon...

Pour les gâteaux faits avec amour et servis avec humour!
Et un petit cahier de plus pour les idées folles d'Augustin!
Du papier cadeau que je réserve à un autre usage... peut-être vous montrerai-je....
Et oui, je renoue doucement avec le plaisir de me balader en ville... un samedi! J'ai fait un petit tour chez La demoiselle... bien sûr! Et ne résiste pas à la tentation de vous montrer mes menus achats du jour :-)! 

jeudi 10 février 2011

Bambi vintage kids


J'ai rencontré Valérie à la boutique où elle passait de temps à autres... attirée par mes petits bambis, dont elle fait la collection. Cette jeune femme douce est pleine de talents: styliste, photographe et chineuse invétérée de trésors "vintage". Son blog est une merveille de poésie tout en simplicité: peu de mots... des images qui semblent prises sur le vif d'un quotidien rendu léger comme un cupcake étoilé ou un oiseau posé dans la main d'un enfant, transcendé par cette attention à la magie de l'instant et le désir - sans doute - d'en garder la trace.  

mardi 8 février 2011

Madame rêve...


Quant "Madame rêve", elle imagine pour vous des bijoux délicats aux couleurs de l'été, tout parés de fleurs et pois, de perles et breloques et de ces ravissants pompons en tulle plumetis. A assortir aux robes légères et virevoltantes qui viendront bientôt saluer le retour du soleil! La nouvelle collection d'Alice est disponible chez La demoiselle au petit pois...

lundi 7 février 2011

Les mille et une nuits de la belle au bois dormant...


Céramique arborée sous les flocons
Carreau de pierre dure à la fleur en étoile 
S'il ne devait rester qu'un seul gobelet...
Ecailles de miroir, éclats de lumière
La vie de château... sous un plafond en lambeaux
A la clarté d'une étoile
Tombé du velours et "méchants oiseaux"
Clin d'oeil... 
Comme autant de planètes
Marcher au milieu des étoiles
Se perdre dans un bleu d'orage
Sur un tapis de fleurs
Fer et velours: contraste et complémentarité
La chambre des rêves...
Au premier coup d'oeil, ces trois façades réunies du bas du Sablon semblent anodines... Au second, une inscription intrigue pourtant: "Occupation précaire"... Alors on franchit le seuil et on pénètre un autre monde, vaste et inattendu, insoupçonnable de l'extérieur: celui d'Agnès Emery, décoratrice et bien plus tant son engagement est global, absolu. C'est à une errance éblouie qu'elle nous convie en cette demeure ancienne dont le délabrement somptueux, l'enchevêtrement de salles immenses aux plafonds qui s'étirent haut, d'alcôves comme autant d'invitations au repos, de galeries en transparence, d'escaliers si larges ou dérobés,... évoquent le château de la belle au bois dormant sous les ronces, avant que le conte ne finisse bien. Ou encore, la décadence de cette maison au coeur du film De grandes espérances, adaptation du roman de Dickens. Et Les mille et une nuits...

C'est là l'écrin idéal, le théâtre des innombrables créations d'Agnès, les matérialisations d'un imaginaire en ébullition, peuplé de réminiscences d'enfance, de lectures, de tableaux de maîtres, d'Histoire, de voyages lointains, du spectacle de la nature et des éléments. Couleurs denses et sourdes; carreaux de ciment, pierre dure ou verre irisé; banquettes et rideaux de velours épais; vaisselle en céramique rugueuse; sièges, lustres et baldaquin de fer tordu en tous sens; draps de lin brodés; herbes folles, méchants oiseaux, étoiles... composent un univers dramatique, brut et précieux à la fois... unique... et cohérent jusque dans son choix de production, exclusivement artisanale. 

Promis à la démolition lorsqu'Agnès Emery l'a investi, ce lieu est aujourd'hui classé... et hélas en attente d'un usage plus rentable que l'actuel... Nul trouble mais bien plutôt la grâce lucide de savourer d'autant ce qui est appelé à disparaître : "Après tout, nous sommes tous en occupation précaire. (...) Je préfère considérer que cette situation donne de l'éclat à tous les instants qui restent."

Et nulle surprise de retrouver au sol d'une pièce du fond, ces mots de Catherine de Sienne, la mystique: "Le jardin de ton âme est sauvage et plein d'épines. Tu as pris plaisir à fréquenter les lieux déserts."...